Au cœur du village pittoresque de Pamplemousses, à proximité de l’église Saint François d’Assise, se trouve le vieux cimetière, gardien silencieux de l’histoire de l’île Maurice. Fondé en 1742, il demeure le plus ancien cimetière de l’île, abritant des sépultures aux inscriptions gravées en vieux français, qui racontent les récits des personnalités éminentes, qui ont façonné le destin de notre pays.
L’histoire s’écrit dans la pierre tombale la plus ancienne, datant du 22 juillet 1748 et marquant le repos éternel du second curé de la paroisse. Il s’agit du Lazariste Dominique Arietti, mort à l’âge de 39 ans. Surnommé le «Cimetière des Blancs», il devint la dernière demeure des familles franco-mauriciennes. Parmi ces tombes se dresse fièrement celle de René Magon de La Villebague, gouverneur visionnaire de l’île au XVIIIe siècle. Sa contribution au développement de l’agriculture et de la canne à sucre a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de l’île.
Le cimetière abrite également d’autres tombes notables dont celle de Jean-Nicolas Céré, jardinier passionné qui a introduit de nombreuses plantes au Jardin de Pamplemousses. L’imposant monument funéraire d’Adrien d’Épinay, érigé en 1840, aux frais de la colonie, témoigne du respect accordé aux contributions de celui-ci en tant que fondateur de la Société des Arts et des Sciences de Maurice.
Parmi les personnalités reposant là, on trouve aussi Charles-Thomi Pitot de La Beaujardière, homme de lettres et membre du Conseil colonial, ainsi qu’Emeline Autard de Bragard, qui a accueilli et inspiré le célèbre poète Charles Baudelaire en 1841.
Le cimetière de Pamplemousses baigne dans une atmosphère de mystère, protégé par un mur d’enceinte en pierres volcaniques et des grilles en fer forgé. Ces dernières, ornées de flambeaux à l’envers, selon la tradition des cimetières, ajoutent une touche mystique à l’endroit.
À quelques centaines de mètres du «Cimetière des Blancs», une partie de l’histoire tragique de l’île trouve son écho. Classé patrimoine national en 1999, le «Cimetière des Noirs», longtemps oublié par les historiens, était autrefois une fosse commune où reposaient les corps des esclaves. Depuis 2006, une imposante statue en ferronnerie, représentant un esclave enchaîné, rend hommage à leur mémoire, rappelant ainsi les lourdes chaînes de l’histoire.
En explorant ce cimetière, il est impossible de ne pas entendre les échos du passé et de l’histoire qui continue à s’écrire.
Aëlys Labelle
Bonjour,
Je recherche le le lieu de deces et la sépulture de Jean-Charles POTIER de COURCY, décédé vers 1797, Marié le 10 février 1773, paroisse Saint-François – Pamplemousses, ILE MAURICE, avec Françoise Arthure LE JUGE 1757-1834. Merci d’avance pour votre réponse.
Bonjour,
Votre demande concernant Jean-Charles Potier de Courcy a bien été prise en charge. Nous consulterons les archives paroissiales et nationales pour tenter de retrouver des informations sur son lieu de décès et sa sépulture.
Nous reviendrons vers vous dès que nous aurons des précisions.
Cordialement,
L’équipe de redaction